Le sommeil est composé de cycles d'environ 60 à 120 minutes, qui se succèdent de 3 à 6 fois par nuit. Chaque cycle combine des phases de sommeil lent et paradoxal*.
Pendant le sommeil lent, l’activité cérébrale diminue progressivement à mesure que nous nous enfonçons dans un sommeil plus profond. Simultanément, notre corps ralentit ses principales fonctions de base : le pouls, la respiration, la tension artérielle, le tonus musculaire et la température corporelle diminuent. ( Selon l’étude de l’Institut-sommeil-vigilance menée en 2015)
En sommeil profond, il est difficile de réveiller quelqu’un, car son cerveau devient moins sensible aux stimulations extérieures.
Le sommeil paradoxal est une phase où le cerveau est très actif, similaire à l’état d’endormissement.
Cependant, le tonus musculaire est complètement réduit, et on observe des mouvements oculaires rapides. Cette phase est associée à des rêves intenses que l’on peut se rappeler après le réveil.
Le cycle du sommeil varie au cours de la vie : le sommeil lent est plus profond durant la croissance, jusque vers l’âge de 20 ans environ.
A mesure que l’on vieillit, celui-ci devient minoritaire et laisse la place à un sommeil lent, plus léger, expliquant l’augmentation des troubles du sommeil avec l’avancée en âge.
Parallèlement, le sommeil paradoxal est plus long dans les premières années de vie. Sa durée se réduit à l’âge adulte**.
Enfin, la quantité nécessaire et la qualité de sommeil varient grandement d’une personne à l’autre.
L’environnement, l’hygiène et le rythme de vie jouent un rôle sur la capacité à dormir et à bien récupérer lors d’une nuit de sommeil. La génétique aiderait quant à elle à différencier les lève-tôt des couche-tard, ou les gros des petits dormeurs. Les petits dormeurs présenteraient notamment des phases de sommeil léger très courtes.
Mais quelle que soit la durée de sommeil nécessaire à chacun, celle du sommeil profond, caractérisé par une baisse de l’activité physiologique et cérébrale, est primordiale pour le repos de l’organisme.
* Selon l’étude de l’Institut-sommeil-vigilance menée en 2015
** https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/sommeil
Ce contenu s’inscrit dans une série d’articles. Pour une vision complète, nous vous recommandons la lecture des articles associés :
- Introduction : dormir pour mieux s’éveiller
- Partie 2 : que se passe-t-il lorsque nous dormons ?
- Partie 3 : l’impact du manque de sommeil sur notre santé
- Partie 4 : le stress et les troubles du sommeil
- Partie 5 : recommandations pour un sommeil de qualité